On attribue à la langue des oiseaux des origines immémoriales : elle aurait longtemps été une langue d’initiés, un système de codage occulte lié à l’alchimie et à la poésie hermétique (d’Hermès, dieu patron des phénomènes cachés).
Elle acquiert avec Carl Jung une dimension psychologique, qui y voit un codage inconscient permettant d’amplifier le sens des mots et des idées.
Cette langue consiste à entendre un son plutôt qu'à le lire. Il s'agit donc de ne plus se fier à « l’écrit », mais d'entendre « les cris », ceux des oiseaux, des mots chantés et enchantés. Elle fut considérée par certains comme la langue des Anges, représentés avec des ailes, intercesseurs entre le Ciel et la Terre.
J’ai écrit ce texte (inspiré des discours de Patrick Burensteinas) pour vous donner une idée :
« Dans notre Univers, nous serions tous unis vers... mais unis vers quoi ?
Vers l’inconnu, peut-être l’un connu. On vient d’un endroit c’est sûr, et si il y a un endroit il a un envers. Alors quelle est la clé ? Si il y a clé il y a porte, et si il y a porte il y a verrou. Un verrou qui mène vers où ?
La découverte de la matière, entendez l’âme à tiers. Mais si il y a un tiers d’âme, il reste deux tiers de quoi ? Il faut devenir des apprentis sages pour découvrir les trois passages, avancer de trois pas sages. Et donc passer 3 fois, trépasser...
Peut-être qu’à travers la mort et donc l’âme hors, nous découvrirons les secrets où tout se crée.
Et qu’en pratiquant la magie, l’âme agit...
Une chose est sûre nous sommes de merveilleuses mères veilleuses.
Alors persévérez, percez et vous verrez... »
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